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mardi 4 décembre 2012

L'obésité, une maladie mal comprise


Elle touche 1 personne sur 10 dans le monde*, et entre 30 à 40 millions d'enfants. Malgré son importance, l'obésité reste une maladie négligée et surtout très mal comprise.


Le mot « obésité » cache beaucoup d'idées reçues qui font du tort, notamment aux enfants souffrant de surpoids. « Le plus dur ce n'est pas d'être gros, soupire Alexandre, âgé de 11 ans. Ce qui est insupportable, ce sont les remarques permanentes sur mon poids, les regards des adultes et les blagues des copains ». Est-ce que les kilos qui s’accumulent sur la balance veulent dire que la maladie de l'obésité nous guette ? À partir de quand peut-on affirmer que l’on est obèse ?

Tout est dans l'IMC !

Les médecins se basent sur la courbe de l’indice de masse corporelle, l'IMC. Celui-ci détermine le poids moyen de chaque personne. Pour calculer l’IMC, il faut diviser son poids par la taille au carré. L'IMC est fixe chez les adultes. En revanche, elle est variable chez les jeunes en pleine croissance. L'IMC peut indiquer un surpoids, qui peut se confirmer dans le temps et s'amplifier jusqu'à mener à l'obésité, si la courbe du poids ne diminue pas. Si l’IMC est inférieur à 25, pas de problème de poids. Si l’on obtient entre 25 et 30, il y a un léger surpoids. Au-delà de 30, l'IMC révèle une obésité.

Rond pour de bon ?
Plus l’obésité est détectée tôt, et prise en charge par des médecins, mieux c'est. Pour les jeunes, il y a aussi des périodes charnières. La puberté permet souvent de faire fondre plus facilement ses kilos. « J'ai été bouboule jusqu'à 12 ans, se souvient Sarah. J'avais tendance à être gourmande et je ne faisais pas de sport. Alors forcément, je prenais du poids. Ma mère m'a emmené voir un diététicien. J'ai suivi un régime sans me forcer. Il suffisait que j'arrête de manger entre les repas. Et puis, j'ai commencé à faire de la danse. C'est devenu ma passion. J'en ai fait de plus en plus jusqu'à perdre tous mes kilos en trop. Quand j'ai eu mes règles à 13 ans, l'obésité n'était plus qu'un mauvais souvenir. » L'obésité n'est pas un gros mot, ni une fatalité. Comme Sarah, apprenons à en parler sans gêne.

*Chiffre de l’OMS